lundi 28 mars 2011

Les Jardins du musée Albert Kahn

Prenant place au 14 rue du Port  boulogne billancourt (Métro Boulogne Pont de Saint-Cloud, ligne 10) les Jardins Albert Kahn forment à eux seul un havre de paix et une superbe démonstration des talents de paysagistes hors-pair. Ce lieu atypique, grand de 4 hectares offre aux visiteurs un voyage à travers le monde au fil d'un parcours botanique original et apaisant.

Dès l'entrée dans les jardins vous serez ébloui par le beauté et la précision du Jardin Japonais. Tous les éléments sont là: ruisseau, carpes Koi, plage de galets, bambous, petits ponts rouges charmants et j'en passe... Puis, traversez un porche de bois et retrouvez vous dans le Jardin Anglais à la pelouse verte chatoyante et aussi bien entretenue qu'un practice de golf. Osez prendre le passage qui se trouve au Nord et soyez émergé dans la Fôret Vosgienne peuplée de pins et tapissée de gros rochers. Au delà se trouve le Marais où des nénuphars en fleurs sont là pour ajouter une touche de couleur sur l'eau noiratre. Enfin, continuez votre chemin et arpentez le Jardin Français, au formes symétriques parfaites et sentez le parfum de son incroyable roseraie.

N.B.

dimanche 27 mars 2011

DaNsE...

Emilie Morin organise un atelier "Danse & Musicalité" au Studio One Step, 18-20 rue du Faubourg du Temple, le samedi 9avril 2011 entre 10h30 et 13h30. Pour réserver, un seul numéro: 06.60.93.92.97 

Emilie est enseignante de danse contemporaine ainsi que la danse d'expression africaine à Montpellier mais pour notre plus grand plaisir, elle monte régulièrement sur Paris afin de nous faire danser sur la musique de Laurent Besson qui l'accompagne au violon. Il s'agira au sein de ces ateliers de "tisser un dialogue étroit entre les danseurs et le musicien, explorant le crescendo du rythme, l'amplitude du mouvement..."

Si vous sohaitez de plus amples informations de manière plus discrète, il vous reste le mail: les.pasperdus@yahoo.fr

I.S.

jeudi 24 mars 2011

LES JEUDI’S


   Les mots clés: 
LES JEUDI’S

 eSPAD-SOUFFLEUse
Quelle association peut-on faire avec ses mots clés (eSPAD, LES JEUDI’s, SOUFFLEUses) ? 
§      e comme école
§      S comme Supérieure
§      P comme Professionnelle
§      A comme Art
§      D comme Dramatique = ESPAD
LES JEUDI’s, cela signifie qu’il faut réserver sa soirée le jeudi de 19H à 21H au Centre Pompidou. On se rassure, ce n’est qu’un jeudi dans le mois !
Lors de ces soirées originales, les SOUFFLEURS sont présents pour informer, indiquer où et quand les évènements de la soirée vont se produire …
Le premier Jeudi’s fut un succès, c’est pourquoi en tant qu’ « infiltrée », en d’autres terme  en tant que SOUFFLEUse, je me permets de vous faire un petit topo pour tous ceux qui n’aurait pas assisté à cette première soirée de lancement des Jeudi’s 2011.
Depuis environs 6/7 ans, les festivités du Centre Pompidou se font en lien direct avec les œuvres. Les œuvres d’art contemporaines présentes dans le musée sont mises en valeurs car des intervenants d’écoles d’arts se servent de ce qu’elle « renvoient » (le propos de l’œuvre) pour interagir et proposer des performances originales. 
Comme les visiteurs avertis ou venus par hasard j’ai assisté à la répétition générale et à la soirée officielle. Nous avons accueillis des élèves talentueux de l’école supérieure professionnelle d’art dramatique de Lille. Et je compte tout autant sur le talent des autres élèves des écoles à venir !
Retour sur trois performances que j’ai pu suivre ! Elles étaient toutes de qualité, mais ce sont celles que je m’apprête à vous décrire que j’ai le plus suivies durant ces soirées.           
1.      Comment décrypter une œuvre dans un musée ? Les deux performeurs se baladent dans le musée et osent dire tout haut de manière brute ce qu’ils pensent des œuvres. Ils déambulent et débitent des proférations qui attirent le  regard des visiteurs intrigués. C’est un couple atypique, deux hommes : le premier est vêtu d’un drôle de costume c’est un gangster, l’autre est vêtu d’une longue robe de soir noire et porte des talons hauts (il titube légèrement). De plus, il est paré d’un accessoire tel qu’un boa noir qui donne un côté excentrique au personnage aux allures de « castafiore » Leur relation de couple tumultueuse est exposé au public, ils circulent au sein des collections tout en se querellant sans cesse, leurs sentiments exacerbés modifient leur rapport à l’œuvre. Ces dernières sont interprétées uniquement par rapport à cette tension passionnée. Leur promenade et leurs querelles aboutissent à une énorme dispute qui est en rapport direct avec une œuvre qu’ils tentent de déchiffrer, les bribes de textes inscrits sur l’œuvre les remuent fortement ! L’œuvre qui s’intitule la logique des liquides est au cœur du débat (rappelons que nous somme dans la salle 3 au 4ème étage/exposition ELLES@POMPIDOU qui correspond à la salle aux œuvres à caractère sexuelles explicite) [autre œuvre Genital Panic]. A chaque répétition de la performance, l’issue est différente et surprenante, entre séparation et réconciliation, ils l’expriment avec une gestuelle qui fait réagir le public. Le public est surpris, attendrit et je peux même ajouter en tant « qu’infiltrée » que certains ont cru que c’était un vrai couple et que le jeune homme vêtu d’une robe était peut-être un transsexuel (bien qu’il possédait une barbe forte apparente !)
Intervenant : David Scatollin et



2.      Une autre dispute dans cette même salle s’est produite en alternance avec la performance de la logique des liquides. Nonobstant, c’est un couple classique qui échange à partir d’un texte que je qualifierais de « curieux ». Je me permets de faire cette comparaison, car j’ai lu la pièce qui à mon humble avis est complexe pour une personne peu habituée aux œuvres théâtrales contemporaine. Il s’agit de l’œuvre de Sarah Kane, « Crave » dont la traduction française est « Manque ». Ils tentent de retranscrire par le moyen du face à face, le duel qui s’établit entre les 4 personnages M (Mother/Mère, A (Author/Auteur), C (Child/Enfant) et ? (je cherche encore !) en une sorte de condensé. Ils reprennent des extraits de la pièce et on peut ressentir la lutte entre les différents personnages qui semblent être les « pensées » ou « consciences » qui échangent des avis contradictoires ou complémentaires. Ce sont deux personnalités de Kane qui sont exploitées. Rencontre particulière de l’œuvre de Sarah Kane entre écho et choc dans l’espace Génital Panic, « chargé d’érotisme ».
Intervenant : Fanny Bayard et Arnaud Agnel  

3.     Une femme qui visite l’exposition ELLES@POMPIDOU ! Cette femme porte une burka. Elle voit les autres, l’exposition mais les autres ne la voit pas. Erreur ! tout le monde remarque cette femme en burka aux motifs fleuris/colorés totalement en décalage avec la traditionnelle burka de couleur neutre/uni. Sa déambulation s’arrête au sein d’une salle où se trouve l’œuvre de Cristina Iglesias. C’est une structure en osier éclairé par une lumière qui révèle un côté oriental apaisant et exotique de la pièce apportée par l’œuvre. Il rappelle un moucharabié derrière lequel les femmes voient sans être vues. L’œuvre de Cristina Iglesias évoque l’orient, dans une ambiance tamisée on peut tenter de lire ou déchiffrer sur les tapis en osier suspendus (semblables à des tapis volants) l’écriture d’un conte dont les tapis évoquent les pages de « Vathek » un conte arabe. Imprégnée de ces écritures orientales, la femme en burka se dévoile peut à peu. Elle se met à chanter de plus en plus fort. Graduellement, on remarque les effets de l’œuvre sur cette femme qui tente de cacher sa sexualité et de l’annihiler mais c’est le contraire qui se produit ! Se dévoiler se traduit par sa chanson quelque peu grivoise « Les nuits d’une demoiselle » de Colette Renard. Cette performance est très décalée, et très drôle car au fur et à mesure la femme en burka ose danser et évoque sa sexualité de manière libre t naturelle. Elle se libère de sa contraignante « couverture » et finalement se montre à nous autres spectateurs. Une fois dévoilée elle disparait derrière un rideau. FIN 
Intervenant : Clémence Azincourt
J’invite d’ores et déjà tous les lecteurs à devenir visiteurs, car il y a de l’animation au Centre Pompidou et cela au sein même des collections ! On peut même dire qu’il y a du bruit, de la musique, des voix puissantes !!! Ça hurle dans les salles, ça gigote dans tous les sens ! Quand tout le monde pense que les musées sont des lieux de silence où  les œuvres coupent le sifflet ! Et bien non, on s’exprime parce-que le musée est un lieu de vie et non un lieu austère ou « ascétique » !
Alors voilà le programme des prochaines soirées à ne pas manquer cette fois-ci !
Mlle Charlaine SYLVES, « souffleuse* pigiste ?»  
Qu’est-ce qu’un souffleur ou une souffleuse* ?


*Ce n’est pas dans un premier cas un chasse-neige qui propulse la neige au loin, deuxièmement ce n’est pas la technique d’un ouvrier qui travaille le verre à chaud par injection d'air dans notre cas cela se rapproche d’un domaine artistique tel que le théâtre. Au théâtre, il s’agit d’une personne qui, dans un théâtre, est chargée de rappeler leur texte en chuchotant aux acteurs à la mémoire déficiente. La situation muséale fait que les souffleurs sont chargés de rappeler que des évènements particuliers se produisent dans certaines salles du musée… et d’inviter à les découvrir !
C.S

Autre rendez-vous culturel

Les Galeries nationales du Grand Palais accueillent du 16 mars au 6 juin l’exposition "Césaire, Lam,  Picasso. Nous nous sommes trouvés".

B.K

Salon du Livre,Paris 2011

Sortie culturelle

Du 18 au 21 mars se tenait le salon du livre de Paris, édition 2011. En tant qu’étudiante curieuse de tout, je me devais d’y aller ! Je voulais principalement voir les auteurs, éditeurs de l’Outre-Mer. Etant donné que nous sommes dans l’année des ultramarins, je m’étais imaginé que les organisateurs seraient à la hauteur. J’ai été un peu déçue. Le nombre d’intervenants par département était d’une différence criante. Les ouvrages étaient regroupés au même endroit sans aucune distinction d’origine. Une répartition par département aurait été plus aisée.
Cependant, j’ai eu deux coups de cœur. Le premier en la personne de Max Jeanne, auteur Guadeloupéen qui m’était jusqu’alors inconnu. L’auteur de Brisants est un personnage fort sympathique et un orateur hors pair. A lire !
Le second coup de cœur est pour la littérature Nordique, une véritable découverte. Au final, je retiens de ce salon un bilan mitigé, mais pas totalement négatif.

dimanche 20 mars 2011

Chose promise, chose due, voici donc des nouvelles du théâtre du Lierre...

Du mercredi 23 au dimanche 27 mars, la compagnie Fabula Raza va vous présenter sa dernière création: Une Fable sans importance ou l'importance d'être Oscard Wilde. Il s'agit d'un "conte fantastico-métaphysique sous forme de sols-cabaret". 
Le mercredi 23 aura lieu le vernissage de l'exposition de Jannik Chiraux qui présentera ses dessins gouachés autour du spectacle et le jeudi 24 mars vous pourrez également rencontrer l'équipe après la représentation afin de nourrir un débat animé, nous l’espérons. 

Pour de plus amples informations: www.letheatredulierre.com

lundi 7 mars 2011

Joséphine débarque dans vos bibliothèques

Le gros coup de cœur de cet hiver: une Bande Dessinée amusante, divertissante, pleine d'ironie et d'humour fin qui se déguste sans modération. 
Joséphine en est maintenant à son 3ème volume; sa créatrice, l'illustratrice de talent Pénélope Bagieu ne cesse de nous faire rire en nous présentant dans chaque tome une Joséphine dans laquelle toutes femmes peuvent se retrouver, ne serait-ce qu'un chouïa. 
Joséphine est une trentenaire aux histoires d'amour plus ou moins désastreuses, qui se cherche encore un peu. Sa meilleure amie et son gay friend sont à ses côtés pour l'épauler. C'est une femme active qui jongle entre son travail, ses soirées et les aléas de la vie. Tout cela raconté bien sûr avec légèreté et dérision.

Bref, nous attendons le 4ème tome avec impatience!

En bonus: le lien du blog de Pénélope Bagieu, où l'illustratrice montre sous forme de dessins humoristiques les anecdotes de son quotidien ---> http://www.penelope-jolicoeur.com/

N.B.

Anne, bien plus que 20 ans

Pour les adeptes du one man show et pour ceux qui aime Anne Roumanoff elle est en tournée dans toute la France, ainsi qu'en Belgique et en Suisse avec son spectacle Anne, bien plus que 20 ans.
Ce spectacle se joue depuis le mois d'octobre 2010 dans plusieurs salles. Il se joue aussi bien à Paris qu'en banlieue parisienne et en province. Il faut donc être attentif car il peut tourner près de chez vous. Pour avoir des places, comme pour tous les autres one man show, il faut se dépêcher. Certaines salles sont déjà remplies.
Au mois de mars Anne Roumanoff présente son spectacle essentiellement en Suisse et en Belgique mais elle est présente aussi en banlieue parisienne: à Meudon (92) au Centre d'Art et de Culture le 1er mars et à Saint-Maur-des-Fossés (94) au Théâtre de Saint-Maur le 29 mars.

Vous pouvez voir son spectacle jusqu'au mois de juin.

D'autres informations plus précises concernant le contenu du spectacle vous seront données dans le courant du mois de Mars.


MP 

mardi 1 mars 2011

Les derniers jours d'un condamné

Le Théâtre du Lierre ferme ses portes pour l'éternité dans quelques mois, alors c'est le moment ou jamais d'aller y faire un tour. 


Tout au long de ces prochaines semaines nous allons vous présenter les évènements qui vont s'y dérouler, tels que, du 2 au 6 mars 2011, "Electre", interprété par le Théâtre de l'Enfumeraie et mis en scène par Pascal Larue. Le jeudi 3 la pièce sera suivi d'un débat autour du sujet "Femmes - des Atrides  aux Chiennes de garde". Nous aurons l'occasion d'en reparler. Simultanément, dans le hall du théâtre, vous pourrez admirer quelques unes des oeuvres photographiques de Jerzy Piwowarczyk au tour d'un verre, histoire de bien commencer la soirée.

Pour de plus amples renseignements et pour réserver vos places...
www.letheatredulierre.com 
01.45.86.55.83

Pour ma part, je vous retrouve très vite pour de plus amples commentaires sur Electre!

IS