dimanche 1 mai 2011

"Les lois de la Gravité"


Une femme, un homme, un commissariat. 

La femme vient se livrer à lui, avouer, après tant d'années de silence, son crime, dont elle ne peut plus supporter le poids.  Fragile et tourmentée, sa vie n'as pas été simple et son âme, charitable, la torture sous le joug de la culpabilité.

Lui, pour toute réponse, tente de la sauver en se montrant à nu. Croupissant sous le poids d'un travail ingrat et difficile, il laisse enfin percer son humanité, sa sensibilité face à cette femme belle et vulnérable. 

Ils s'ouvrent l'un à l'autre à travers de brefs récits de leur quotidien, montrant des  brèches salvatrices sous leur carapace sociale.                                     

Le travail d'adaptation qu'a réalisé Marc Brunet est bien senti. II parvient à garder une tension dramatique et la mise en scène d'Elizabeth Sender garde la même optique. Hélène Vauquois et Marc Brunet interprètent ce couple atypique et somme toute insolite avec une belle tendresse et une profonde conviction. [...]Christian Neupont, dans un second rôle, ne boude pas son plaisir. (le Pariscope)


Je dois dire que le début de cette pièce m'a laissée dubitative. Un sujet qui pourrai apparaître dans les faits divers, une mise en scène classique, des personnages stéréotypés... 
J'ai mis un certain temps à rentrer dedans. Toutefois, lorsque j'en suis sortie, j'étais bouleversée.
Cet instant de réflexion auquel m'a amené Les lois de la Gravité me semble bien plus bénéfique que n’importe quel moment de distraction (je dois préciser ici que je pense fortement à une pièce que j'ai eu l'occasion de voir il y a peu: Yakich et Poupatchée et qui est un pur moment de détente mais assez peu instructif).
Cette réflexion, sur la valeur des "valeurs", leur véracité et leur justesse à toute épreuve, mais aussi sur la fragilité. Les acteurs ont très bien su décrire cette faille que nous avons tous plus ou moins bien cachée en nous et qui se révèle parfois au grand jour sous une forme ou une autre, qu'on le veuille ou pas. Je ne peux que vous souhaiter d'avoir l'occasion de vous remettre en question, de repenser à vos valeurs et à l'usage que vous en faites, et pourquoi pas, parfois, d'avoir la patience et l'ouverture d'esprit nécessaire pour déceler dans un final une réflexion existentielle...

IS

dimanche 10 avril 2011

Interview exclusive de Pixel Vengeur

Il était annoncé qu'une interview serait publiée...et bien la voici en exclusivité rien que pour vous!

MP: Pourquoi avoir pris comme nom d'auteur Pixel Vengeur?

Pixel: Lorsque je suis entré au Journal Psikopat, un dessinateur avait un nom presque similaire au mien. Comme j'utilisais déjà Pixel Vengeur pour des  illustrations que je réalisais pour le Net à l'époque, j'ai tout naturellement repris ce pseudonyme.

MP: Quel a été votre parcours? Depuis quand vous intéressez-vous à la BD? Avez-vous toujours voulu travailler dans ce domaine?

Pixel: Deux années dans une école de dessin parisienne. Puis je me suis directement lancé dans le métier dans les années 80 sans grand succès. Quelques publications ça et là. J'ai travaillé une dizaine d'années dans une boîte de jeux vidéo puis pour le Net alors en plein boum. Quand la bulle Internet s'est dégonflée en France, je suis revenu à mes premiers amours mais en dessinant exclusivement sur ordinateur. Ça a tout de suite marché. Des journaux, dans lesquels je travaille plus ou moins régulièrement encore maintenant m'ont publié à l'époque (1999): Le Psikopat, Fluide Glacial, Spirou... 

MP: D'où viennent vos idées de personnages?

Pixel: Je ne sais pas, ça vient tout seul, ils s'imposent à moi un jour...
Les mystères de la création...

MP: De quoi ou de qui vous inspirez-vous pour faire vos BD?

Pixel: Pendant une dizaine d'année je me suis exclusivement cantonné dans la BD d'humour, aujourd'hui je pense avoir unpeu fait le tour de ce que je voulais faire dans ce domaine et je vais changer de direction pour travailler avec des scénaristes par exemple sur des séries plus "sérieuses". Mais en général je me suis inspiré de vieilles BD américaines ou de vieux films de série B pour fabriquer mon univers qui est très personnel, mêlant un non-sens et une absurdité naviguant antre les Monthy Python et les Nul, pour ne citer qu'eux. J'ai une bande dessinée d'humour très référencée en général.

MP: Quelles sont vos actualités: Festivals? Quelles sont vos prochaines séances de dédicaces?

Pixel: Je serai à Roubaix mi mai et en Normandie début juillet. Je ne fais plus vraiment beaucoup de festivals, J'en ai pas mal fait le tour.
Généralement je me cantonne aux "gros" ou à ceux que je connais bien et où on est généralement bien accueilli.

MP: Quels sont vos futurs projets de BD (seul ou en collectif)?

Pixel: Une série chez Glénat mais rien n'est fait encore alors je n'en parle pas trop.

MP: Combien de temps vous faut-il pour faire une BD?

Pixel: Entre 7 mois à 1 an.

MP: Quel travail exactement avez-vous effectué sur vos BD: quelles sont les BD où vous avez tout fait et quelles sont celles où vous vous êtes juste concentré sur la couleur, ou les dessins...?

Pixel: Ces dix dernières années je faisais généralement tout: scénario, dessin couleur: les 3 albums de Black et Mortamère, Le Fantôme en Tergal, Splash GordonLes Chroniques de Chair et d'Acier et une dizaine d'albums collectifs avec Fluide Glacial...
J'ai travaillé avec Didier Convard et Eric Adam au scénario sur l'album: Le Baron Samedi chez Glénat (un album assez sombre qui marque le début de mon changement de cap).
Ces derniers temps j'ai fais aussi de la couleur pour Glénat, Soleil et Dargaud. J'aime ça et sans avoir honte de le dire, ça paye pas mal du tout!
Dans l'avenir, je le disais, je souhaite travailler avec des scénaristes, pour me concentrer exclusivement sur le dessin et faire dans le plus réaliste.
Mais en parallèle je continu à publier dans la presse des histoires courtes où je fais tout et généralement dans le genre humoristique.



Interview par MP

La soirée colombienne à ne pas manquer, ce dimanche!

Vous n'allez pas en croire vos yeux, ni vos oreilles... 
Pour seulement 3€ venez passer une soirée en Colombie!


Laisse-vous envoûter par Tamboral, fruit du métissage des racines africaines, amérindiennes et espagnoles, essences de la culture colombienne évoquant un folklore musical riche en rythmes variés et délicieusement chaloupés. Ces cinq musiciens de tous les coins de la Colombie envoûtent l'atmosphère avec leur musique festive et vous feront danser aux rythmes endiablés des côtes atlantique et pacifique colombiennes. 

Venez nombreux le dimanche 10 avril de 20:00 à 23:30 !

Alimentation Générale, 64 rue Jean Pierre Timbaud 75011 au Métro Parmentier

IS

jeudi 7 avril 2011

Aimé Césaire entre au Panthéon



Aimé Césaire, Chantre de la Négritude, est un poète et homme politique Martiniquais, né le 26 juin 1913 à Basse-Pionte, il est  mort le 17 avril 2008 à Fort-de-France.
Prônant l’Universalité, son œuvre reflète l’engagement dont il a fait preuve aussi bien en littérature, qu’au travers  de sa carrière politique.
Reconnu par ses pairs, il est rentré au Panthéon ce mercredi 6 avril 2011 à 17h. Conformément à la volonté de la famille, il n’y est pas entré physiquement, mais une plaque lui rendant hommage a été dévoilée.
En présence du Président de la République, une fresque monumentale composée de portraits évoquant quatre périodes de la vie du poète a été déposée dans la nef du Panthéon, rendant plus vibrant encore cet hommage solennel.


Extrait poétique : 1939 Cahier d'un retour au pays natal

Partir.
Comme il y a des hommes-hyènes et des hommes-panthères, je serai un homme-juif
un homme-cafre
un homme-hindou de Calcutta
un homme-de-Harlem-qui-ne-vote-pas
l'homme-famine, l'homme-insulte, l'homme-torture, on pouvait à n'importe quel
moment le saisir le rouer de coups, le tuer- parfaitement le tuer- sans avoir de
compte à rendre à personne sans avoir d'excuses à présenter à personne

un homme-juif
un homme-pogrom
un chiot
un mendigot
mais est-ce qu'on tue le Remords, beau comme la face de stupeur d'une dame anglaise
qui trouverait dans sa soupière un crâne de Hottentot ?


B.K



mercredi 6 avril 2011

Pixel Vengeur

Pixel Vengeur est un scénariste, dessinateur et coloriste qui nous offre à lire des bandes dessinées humoristiques. Si vous aimez la bande dessinée et l'humour je vous propose d'aller rapidement consulter ses bandes dessinées. Sur son site officiel vous y verrez les inédits, les projets en cours et les bandes dessinées encore en vente et en dédicaces. Ce site montre les talents d'artiste de Pixel Vengeur.





Cette planche est une illustration du travail de Pixel Vengeur. Elle est issue de la bande dessinée Black et Mortamère niquent le système (2005).

Pour voir d'autres planches cliquez sur le titre de l'article pour atteindre son site "crayonné"!






Une interview sera publiée bientôt pour connaître en directe les actualités de Pixel Vengeur.


MP

dimanche 3 avril 2011

Bettina Corradini (Jazzen Group)

Débandade est un album de Bettina Corradini créé en collaboration avec plusieurs autres artistes tels que Ernie Watts (saxophoniste américain). Cet album est en français et en anglais. Pour ceux qui aiment le jazz Débandade  saura vous charmer.

Pour avoir un petit aperçu de cet album et des informations sur le groupe vous pouvez consulter leur myspace (cf. le titre de l'article).


MP

Anne, bien plus que 20 ans

Comme promis voici des informations sur le spectacle Anne, bien plus que 20 ans!
Anne Roumanoff a fait ses premiers pas sur scène il y a un peu plus de 20 ans. Elle crée donc ce spectacle pour fêter ses 20 ans de carrières sur les planches. Elle poursuit donc une tournée dans toute la France, la Belgique et la Suisse.

Le 29 mars, au Théâtre de Saint-Maur, se déroulait le spectacle d'Anne Roumanoff. Pendant plus d'une heure et demie Anne Roumanoff nous fait partager ses opinions sur la vie politique et le quotidien. Elle nous fait partager aussi des moments inoubliables en faisant monter sur la scène certaines personnes du public. Elle crée donc un échange direct avec son public. Après plus d'une heure de spectacle la fatigue se fait sentir et cela nous rappel que nous sommes au théâtre c'est à dire dans un lieu d'improvisation et de surprises: lors de sa dernière scène au bistrot Anne Roumanoff a connu des petites erreurs dans son texte. Ce type d'imprévu crée une autre relation entre le public et l'artiste. Le one man show, de façon générale, connaît ce genre d'imprévu qui rapproche l'artiste et le public. Mais c'est aussi le contenu des one man show qui fait que ces deux agents se rapprochent.

Dans son spectacle, Anne Roumanoff, introduit l'actualité politique et quotidienne. Son spectacle évolue selon les nouveaux évènements qui se sont produits dans le monde: le Japon, les cantonales (avec la montée du FN). Nicolas Sarkozy est l'une de ses premières cibles avec Marine Le Pen et bien d'autres encore.
Mais elle campe aussi des rôles beaucoup plus proches de nous: une hôtesse de caisse, une enseignante ou bien une aide soignante.

Si vous voulez rire et passer un très bon moment je vous propose ce remède: Anne Roumanoff. Elle s'adapte à son public qui lui rend tout ce qu'elle lui donne.

Elle est toujours en tournée jusqu'au mois de juin. Je vous donne de nouveau le lien pour que vous puissiez consulter les dates de sa tournée (cliquez sur le titre et vous aurez directement les informations).

MP

lundi 28 mars 2011

Les Jardins du musée Albert Kahn

Prenant place au 14 rue du Port  boulogne billancourt (Métro Boulogne Pont de Saint-Cloud, ligne 10) les Jardins Albert Kahn forment à eux seul un havre de paix et une superbe démonstration des talents de paysagistes hors-pair. Ce lieu atypique, grand de 4 hectares offre aux visiteurs un voyage à travers le monde au fil d'un parcours botanique original et apaisant.

Dès l'entrée dans les jardins vous serez ébloui par le beauté et la précision du Jardin Japonais. Tous les éléments sont là: ruisseau, carpes Koi, plage de galets, bambous, petits ponts rouges charmants et j'en passe... Puis, traversez un porche de bois et retrouvez vous dans le Jardin Anglais à la pelouse verte chatoyante et aussi bien entretenue qu'un practice de golf. Osez prendre le passage qui se trouve au Nord et soyez émergé dans la Fôret Vosgienne peuplée de pins et tapissée de gros rochers. Au delà se trouve le Marais où des nénuphars en fleurs sont là pour ajouter une touche de couleur sur l'eau noiratre. Enfin, continuez votre chemin et arpentez le Jardin Français, au formes symétriques parfaites et sentez le parfum de son incroyable roseraie.

N.B.

dimanche 27 mars 2011

DaNsE...

Emilie Morin organise un atelier "Danse & Musicalité" au Studio One Step, 18-20 rue du Faubourg du Temple, le samedi 9avril 2011 entre 10h30 et 13h30. Pour réserver, un seul numéro: 06.60.93.92.97 

Emilie est enseignante de danse contemporaine ainsi que la danse d'expression africaine à Montpellier mais pour notre plus grand plaisir, elle monte régulièrement sur Paris afin de nous faire danser sur la musique de Laurent Besson qui l'accompagne au violon. Il s'agira au sein de ces ateliers de "tisser un dialogue étroit entre les danseurs et le musicien, explorant le crescendo du rythme, l'amplitude du mouvement..."

Si vous sohaitez de plus amples informations de manière plus discrète, il vous reste le mail: les.pasperdus@yahoo.fr

I.S.

jeudi 24 mars 2011

LES JEUDI’S


   Les mots clés: 
LES JEUDI’S

 eSPAD-SOUFFLEUse
Quelle association peut-on faire avec ses mots clés (eSPAD, LES JEUDI’s, SOUFFLEUses) ? 
§      e comme école
§      S comme Supérieure
§      P comme Professionnelle
§      A comme Art
§      D comme Dramatique = ESPAD
LES JEUDI’s, cela signifie qu’il faut réserver sa soirée le jeudi de 19H à 21H au Centre Pompidou. On se rassure, ce n’est qu’un jeudi dans le mois !
Lors de ces soirées originales, les SOUFFLEURS sont présents pour informer, indiquer où et quand les évènements de la soirée vont se produire …
Le premier Jeudi’s fut un succès, c’est pourquoi en tant qu’ « infiltrée », en d’autres terme  en tant que SOUFFLEUse, je me permets de vous faire un petit topo pour tous ceux qui n’aurait pas assisté à cette première soirée de lancement des Jeudi’s 2011.
Depuis environs 6/7 ans, les festivités du Centre Pompidou se font en lien direct avec les œuvres. Les œuvres d’art contemporaines présentes dans le musée sont mises en valeurs car des intervenants d’écoles d’arts se servent de ce qu’elle « renvoient » (le propos de l’œuvre) pour interagir et proposer des performances originales. 
Comme les visiteurs avertis ou venus par hasard j’ai assisté à la répétition générale et à la soirée officielle. Nous avons accueillis des élèves talentueux de l’école supérieure professionnelle d’art dramatique de Lille. Et je compte tout autant sur le talent des autres élèves des écoles à venir !
Retour sur trois performances que j’ai pu suivre ! Elles étaient toutes de qualité, mais ce sont celles que je m’apprête à vous décrire que j’ai le plus suivies durant ces soirées.           
1.      Comment décrypter une œuvre dans un musée ? Les deux performeurs se baladent dans le musée et osent dire tout haut de manière brute ce qu’ils pensent des œuvres. Ils déambulent et débitent des proférations qui attirent le  regard des visiteurs intrigués. C’est un couple atypique, deux hommes : le premier est vêtu d’un drôle de costume c’est un gangster, l’autre est vêtu d’une longue robe de soir noire et porte des talons hauts (il titube légèrement). De plus, il est paré d’un accessoire tel qu’un boa noir qui donne un côté excentrique au personnage aux allures de « castafiore » Leur relation de couple tumultueuse est exposé au public, ils circulent au sein des collections tout en se querellant sans cesse, leurs sentiments exacerbés modifient leur rapport à l’œuvre. Ces dernières sont interprétées uniquement par rapport à cette tension passionnée. Leur promenade et leurs querelles aboutissent à une énorme dispute qui est en rapport direct avec une œuvre qu’ils tentent de déchiffrer, les bribes de textes inscrits sur l’œuvre les remuent fortement ! L’œuvre qui s’intitule la logique des liquides est au cœur du débat (rappelons que nous somme dans la salle 3 au 4ème étage/exposition ELLES@POMPIDOU qui correspond à la salle aux œuvres à caractère sexuelles explicite) [autre œuvre Genital Panic]. A chaque répétition de la performance, l’issue est différente et surprenante, entre séparation et réconciliation, ils l’expriment avec une gestuelle qui fait réagir le public. Le public est surpris, attendrit et je peux même ajouter en tant « qu’infiltrée » que certains ont cru que c’était un vrai couple et que le jeune homme vêtu d’une robe était peut-être un transsexuel (bien qu’il possédait une barbe forte apparente !)
Intervenant : David Scatollin et



2.      Une autre dispute dans cette même salle s’est produite en alternance avec la performance de la logique des liquides. Nonobstant, c’est un couple classique qui échange à partir d’un texte que je qualifierais de « curieux ». Je me permets de faire cette comparaison, car j’ai lu la pièce qui à mon humble avis est complexe pour une personne peu habituée aux œuvres théâtrales contemporaine. Il s’agit de l’œuvre de Sarah Kane, « Crave » dont la traduction française est « Manque ». Ils tentent de retranscrire par le moyen du face à face, le duel qui s’établit entre les 4 personnages M (Mother/Mère, A (Author/Auteur), C (Child/Enfant) et ? (je cherche encore !) en une sorte de condensé. Ils reprennent des extraits de la pièce et on peut ressentir la lutte entre les différents personnages qui semblent être les « pensées » ou « consciences » qui échangent des avis contradictoires ou complémentaires. Ce sont deux personnalités de Kane qui sont exploitées. Rencontre particulière de l’œuvre de Sarah Kane entre écho et choc dans l’espace Génital Panic, « chargé d’érotisme ».
Intervenant : Fanny Bayard et Arnaud Agnel  

3.     Une femme qui visite l’exposition ELLES@POMPIDOU ! Cette femme porte une burka. Elle voit les autres, l’exposition mais les autres ne la voit pas. Erreur ! tout le monde remarque cette femme en burka aux motifs fleuris/colorés totalement en décalage avec la traditionnelle burka de couleur neutre/uni. Sa déambulation s’arrête au sein d’une salle où se trouve l’œuvre de Cristina Iglesias. C’est une structure en osier éclairé par une lumière qui révèle un côté oriental apaisant et exotique de la pièce apportée par l’œuvre. Il rappelle un moucharabié derrière lequel les femmes voient sans être vues. L’œuvre de Cristina Iglesias évoque l’orient, dans une ambiance tamisée on peut tenter de lire ou déchiffrer sur les tapis en osier suspendus (semblables à des tapis volants) l’écriture d’un conte dont les tapis évoquent les pages de « Vathek » un conte arabe. Imprégnée de ces écritures orientales, la femme en burka se dévoile peut à peu. Elle se met à chanter de plus en plus fort. Graduellement, on remarque les effets de l’œuvre sur cette femme qui tente de cacher sa sexualité et de l’annihiler mais c’est le contraire qui se produit ! Se dévoiler se traduit par sa chanson quelque peu grivoise « Les nuits d’une demoiselle » de Colette Renard. Cette performance est très décalée, et très drôle car au fur et à mesure la femme en burka ose danser et évoque sa sexualité de manière libre t naturelle. Elle se libère de sa contraignante « couverture » et finalement se montre à nous autres spectateurs. Une fois dévoilée elle disparait derrière un rideau. FIN 
Intervenant : Clémence Azincourt
J’invite d’ores et déjà tous les lecteurs à devenir visiteurs, car il y a de l’animation au Centre Pompidou et cela au sein même des collections ! On peut même dire qu’il y a du bruit, de la musique, des voix puissantes !!! Ça hurle dans les salles, ça gigote dans tous les sens ! Quand tout le monde pense que les musées sont des lieux de silence où  les œuvres coupent le sifflet ! Et bien non, on s’exprime parce-que le musée est un lieu de vie et non un lieu austère ou « ascétique » !
Alors voilà le programme des prochaines soirées à ne pas manquer cette fois-ci !
Mlle Charlaine SYLVES, « souffleuse* pigiste ?»  
Qu’est-ce qu’un souffleur ou une souffleuse* ?


*Ce n’est pas dans un premier cas un chasse-neige qui propulse la neige au loin, deuxièmement ce n’est pas la technique d’un ouvrier qui travaille le verre à chaud par injection d'air dans notre cas cela se rapproche d’un domaine artistique tel que le théâtre. Au théâtre, il s’agit d’une personne qui, dans un théâtre, est chargée de rappeler leur texte en chuchotant aux acteurs à la mémoire déficiente. La situation muséale fait que les souffleurs sont chargés de rappeler que des évènements particuliers se produisent dans certaines salles du musée… et d’inviter à les découvrir !
C.S

Autre rendez-vous culturel

Les Galeries nationales du Grand Palais accueillent du 16 mars au 6 juin l’exposition "Césaire, Lam,  Picasso. Nous nous sommes trouvés".

B.K

Salon du Livre,Paris 2011

Sortie culturelle

Du 18 au 21 mars se tenait le salon du livre de Paris, édition 2011. En tant qu’étudiante curieuse de tout, je me devais d’y aller ! Je voulais principalement voir les auteurs, éditeurs de l’Outre-Mer. Etant donné que nous sommes dans l’année des ultramarins, je m’étais imaginé que les organisateurs seraient à la hauteur. J’ai été un peu déçue. Le nombre d’intervenants par département était d’une différence criante. Les ouvrages étaient regroupés au même endroit sans aucune distinction d’origine. Une répartition par département aurait été plus aisée.
Cependant, j’ai eu deux coups de cœur. Le premier en la personne de Max Jeanne, auteur Guadeloupéen qui m’était jusqu’alors inconnu. L’auteur de Brisants est un personnage fort sympathique et un orateur hors pair. A lire !
Le second coup de cœur est pour la littérature Nordique, une véritable découverte. Au final, je retiens de ce salon un bilan mitigé, mais pas totalement négatif.

dimanche 20 mars 2011

Chose promise, chose due, voici donc des nouvelles du théâtre du Lierre...

Du mercredi 23 au dimanche 27 mars, la compagnie Fabula Raza va vous présenter sa dernière création: Une Fable sans importance ou l'importance d'être Oscard Wilde. Il s'agit d'un "conte fantastico-métaphysique sous forme de sols-cabaret". 
Le mercredi 23 aura lieu le vernissage de l'exposition de Jannik Chiraux qui présentera ses dessins gouachés autour du spectacle et le jeudi 24 mars vous pourrez également rencontrer l'équipe après la représentation afin de nourrir un débat animé, nous l’espérons. 

Pour de plus amples informations: www.letheatredulierre.com

lundi 7 mars 2011

Joséphine débarque dans vos bibliothèques

Le gros coup de cœur de cet hiver: une Bande Dessinée amusante, divertissante, pleine d'ironie et d'humour fin qui se déguste sans modération. 
Joséphine en est maintenant à son 3ème volume; sa créatrice, l'illustratrice de talent Pénélope Bagieu ne cesse de nous faire rire en nous présentant dans chaque tome une Joséphine dans laquelle toutes femmes peuvent se retrouver, ne serait-ce qu'un chouïa. 
Joséphine est une trentenaire aux histoires d'amour plus ou moins désastreuses, qui se cherche encore un peu. Sa meilleure amie et son gay friend sont à ses côtés pour l'épauler. C'est une femme active qui jongle entre son travail, ses soirées et les aléas de la vie. Tout cela raconté bien sûr avec légèreté et dérision.

Bref, nous attendons le 4ème tome avec impatience!

En bonus: le lien du blog de Pénélope Bagieu, où l'illustratrice montre sous forme de dessins humoristiques les anecdotes de son quotidien ---> http://www.penelope-jolicoeur.com/

N.B.

Anne, bien plus que 20 ans

Pour les adeptes du one man show et pour ceux qui aime Anne Roumanoff elle est en tournée dans toute la France, ainsi qu'en Belgique et en Suisse avec son spectacle Anne, bien plus que 20 ans.
Ce spectacle se joue depuis le mois d'octobre 2010 dans plusieurs salles. Il se joue aussi bien à Paris qu'en banlieue parisienne et en province. Il faut donc être attentif car il peut tourner près de chez vous. Pour avoir des places, comme pour tous les autres one man show, il faut se dépêcher. Certaines salles sont déjà remplies.
Au mois de mars Anne Roumanoff présente son spectacle essentiellement en Suisse et en Belgique mais elle est présente aussi en banlieue parisienne: à Meudon (92) au Centre d'Art et de Culture le 1er mars et à Saint-Maur-des-Fossés (94) au Théâtre de Saint-Maur le 29 mars.

Vous pouvez voir son spectacle jusqu'au mois de juin.

D'autres informations plus précises concernant le contenu du spectacle vous seront données dans le courant du mois de Mars.


MP 

mardi 1 mars 2011

Les derniers jours d'un condamné

Le Théâtre du Lierre ferme ses portes pour l'éternité dans quelques mois, alors c'est le moment ou jamais d'aller y faire un tour. 


Tout au long de ces prochaines semaines nous allons vous présenter les évènements qui vont s'y dérouler, tels que, du 2 au 6 mars 2011, "Electre", interprété par le Théâtre de l'Enfumeraie et mis en scène par Pascal Larue. Le jeudi 3 la pièce sera suivi d'un débat autour du sujet "Femmes - des Atrides  aux Chiennes de garde". Nous aurons l'occasion d'en reparler. Simultanément, dans le hall du théâtre, vous pourrez admirer quelques unes des oeuvres photographiques de Jerzy Piwowarczyk au tour d'un verre, histoire de bien commencer la soirée.

Pour de plus amples renseignements et pour réserver vos places...
www.letheatredulierre.com 
01.45.86.55.83

Pour ma part, je vous retrouve très vite pour de plus amples commentaires sur Electre!

IS